Protéger les cartes de jeux de société

 

Abyss

🃏 Jeu : Abyss
🎯 Taille des cartes : 63 x 88 mm
📦 Sleeve recommandé : Standard (format TCG)
⌛ Durée moyenne : 45 min
👥 Nombre de joueurs : 2 à 4
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 🛡️ Sleeves recommandés :
Mayday Standard (63.5 x 88 mm)
Paladin Armor – format standard (hors stock)
Arcane Tinmen – Dragon Shield Standard
Gamegenic Standard Size Sleeve

Exploration et petites humiliations : les joies de la découverte

La mécanique d’exploration des profondeurs : générosité forcée et suspense

Dans Abyss, l’exploration, c’est un peu comme ouvrir une boîte à surprises… devant tout le monde. On retourne une carte, on la propose aux autres. Si quelqu’un la veut, il paie une perle et la prend. Sinon, on continue, carte après carte, jusqu’à ce qu’on craque ou qu’on tombe sur la perle rare.

C’est un système qui mélange le suspense et, parfois, une générosité très forcée. Je me suis souvent retrouvé à prier pour que personne ne veuille de la carte que je convoitais. Mais non, évidemment, mon adversaire la prend. Et là, petit goût amer.

« Dans Abyss, chaque carte retournée est une micro-négociation, même si parfois tu préfèrerais juste les garder toutes pour toi. »

Exemple personnel : la carte qui fait mal

Un moment marquant ? J’offre, un peu à contrecœur, une carte de la guilde des crabes à mon adversaire. Il saute dessus. Je me dis que c’était peut-être une erreur, mais trop tard. C’est le jeu. Ce genre de petites humiliations, ça fait partie du plaisir. On apprend vite à regretter certaines générosités.

Les guildes colorées : chaque décision compte

Dans Abyss, il y a cinq guildes, cinq couleurs. Chaque carte a une valeur, de 1 à 5. Ça paraît simple, mais chaque choix pèse. Prendre une carte faible pour empêcher l’autre de la récupérer ? Garder ses perles pour un meilleur coup plus tard ?

  • Exploration : retourner et proposer des cartes
  • Aide au conseil : récupérer ce que les autres ont laissé
  • Recrutement de seigneurs : utiliser ses alliés pour marquer des points

Aucune décision n’est anodine. Parfois, je me surprends à hésiter trop longtemps. Et c’est souvent là que je me fais avoir.

Quelques chiffres pour situer
  • 5 guildes de couleurs différentes
  • Cartes alliées de valeur 1 à 5
  • 45 minutes par partie

Le système d’exploration, c’est vraiment le cœur du jeu. On propose, on espère, on regrette. Et parfois, on rit jaune. Mais c’est ce qui rend chaque partie unique, même si, franchement, j’aurais préféré garder toutes les cartes pour moi.

 

Fédérer, payer, regretter : le dilemme des seigneurs

Les seigneurs : la clé du score… mais à quel prix ?

Dans Abyss, impossible d’ignorer les seigneurs. Ils sont littéralement la clé du score final. Mais voilà, ils ne se laissent pas recruter si facilement. Chaque seigneur demande un paiement précis : une somme exacte, souvent dans une couleur bien spécifique. Parfois, il faut même toutes les couleurs du jeu. C’est un peu comme si on voulait acheter une baguette, mais qu’on devait payer uniquement avec des pièces rouges.

On se retrouve vite à compter, recompter, hésiter. Est-ce que j’ai assez de cartes vertes ? Est-ce que je peux compléter avec des perles ? Les perles, c’est les jokers du jeu. Elles sauvent la mise, mais elles sont rares.

Anecdote : le piège du paiement exact

Je me souviens d’un tour où je pensais pouvoir acheter un seigneur. J’avais la somme demandée, je croyais avoir tout bon. Mais… j’avais oublié la couleur. Il fallait payer exactement 8 en vert. Moi, j’avais du bleu, du jaune, un peu de tout sauf ce qu’il fallait.

« J’avais la bonne somme, mais la mauvaise couleur – une leçon apprise (trop) tard… »

C’est frustrant. Mais c’est aussi ce qui rend le jeu intéressant. On doit anticiper, planifier, parfois improviser.

Stratégie ou casse-tête ?
  • Le recrutement des seigneurs : il faut réunir les bonnes cartes alliées, parfois compléter avec des perles.
  • Effets des seigneurs : certains offrent des pouvoirs immédiats, d’autres des bonus permanents. Difficile de choisir.
  • Les clés : trois clés, et on débloque un bâtiment. Ça change tout pour la fin de partie.
  • Cinq clans différents : chaque seigneur appartient à un clan. Certains sont plus exigeants que d’autres.

Parfois, on se retrouve à hésiter : vaut-il mieux économiser pour un seigneur difficile, ou prendre ce qui vient ? On se dit qu’on a le temps, puis la partie s’accélère.

Les seigneurs, plus qu’un simple score

Au final, les seigneurs rapportent des points, offrent des pouvoirs, et ouvrent l’accès aux bâtiments dès qu’on a trois clés. Mais chaque choix compte. Un paiement raté, et tout peut basculer.

C’est un vrai dilemme. Et parfois, on regrette. Mais c’est aussi là que le jeu prend tout son sel.

 

Les bâtiments secrets et le grand décompte… ou comment tout peut basculer

1. Trois clés, un bâtiment… et tout change

Dans Abyss, il y a ce moment où on regarde ses cartes et on réalise : j’ai trois clés. C’est le signal. On peut acheter un bâtiment. Mais ce n’est pas juste une case cochée sur la liste. C’est un vrai effet domino.

  • Trois clés = un bâtiment débloqué.
  • On choisit un bâtiment et on le pose sur la table.
  • Mais attention : il recouvre les pouvoirs des seigneurs utilisés pour l’acheter. Leurs effets ? Pouf, annulés.

C’est brutal. On croit gagner un avantage, mais on perd aussi des pouvoirs précieux. Parfois, ce choix fait toute la différence. Parfois, il fait mal.

2. Le grand décompte : là où tout se joue

La fin de partie arrive vite. Trop vite, même. Dès qu’un certain nombre de seigneurs sont posés, on arrête tout. C’est l’heure du grand décompte. Et là, chaque point compte.

  1. Points des seigneurs : on additionne tous les points de victoire de nos seigneurs.
  2. Alliés dominants : pour chaque guilde, on prend la carte d’allié la plus forte. On ajoute ces points.
  3. Bâtiments : chaque bâtiment rapporte ses propres points.
  4. Monstres : si on en a, c’est 2 à 4 points bonus.

On fait la somme. Celui qui a le plus d’influence devient le seigneur des Abysses. Mais il y a toujours des surprises. Un mauvais calcul, une clé oubliée, et la victoire file entre les doigts… ou les tentacules.

3. Tangente : le plaisir d’un scoring bien mené

Je trouve qu’on sous-estime la satisfaction d’un scoring final bien mené. C’est comme assembler un puzzle. Chaque point, chaque bonus, chaque carte compte. Parfois, on croit avoir perdu, et puis… surprise ! Un petit bonus caché, un bâtiment oublié, et tout bascule.

« J’aurais dû viser un bâtiment plus tôt : le scoring final m’a échappé de peu, tout ça à cause d’une clé ratée. »

Ça m’est arrivé. Plus d’une fois. Et franchement, ce moment où on retourne les cartes, où on compte, où on espère… c’est ça, la vraie tension d’Abyss.

 

Entre eau salée et perles de sueur

Abyss, c’est un jeu d’influence où les erreurs se payent cash. Je l’ai appris à mes dépens. Chaque décision, même la plus anodine, peut faire basculer la partie. On croit avoir le contrôle, puis soudain, un adversaire plus malin rafle la mise. Frustrant ? Oui, parfois. Mais c’est aussi ce qui rend chaque session si intense.

Des parties sous tension, jusqu’au bout

Les parties sont rythmées, souvent tendues jusqu’au scoring final. On ne sait jamais vraiment qui va l’emporter avant le dernier décompte. Il y a ce petit suspense, ce doute qui s’installe. On compte ses perles, on surveille les clés des autres, on hésite à prendre un risque pour une carte qui pourrait tout changer.

Prendre le risque de perdre une carte, c’est presque devenu un art pour moi. Parfois, j’ai tenté le coup… et j’ai perdu gros. D’autres fois, la chance a souri. Mais dans Abyss, la chance ne suffit pas. Il faut anticiper, calculer, observer les autres.

Un regret ?

Je n’ai qu’un seul regret : ne pas avoir plongé plus tôt dans ce chef-d’œuvre stratégique. J’aurais aimé découvrir plus tôt ces mécaniques fines, ces choix cornéliens, ces moments où tout bascule.

Pour ceux qui aiment savourer la moindre victoire, même mineure, Abyss est une pépite. On y découvre vite que chaque point compte, que chaque erreur se paie. Et que parfois, la victoire se joue à une perle près.

« Abyss, c’est un jeu qui séduit autant que les profondeurs qu’il explore – on se laisse happer, et parfois ça coule. »

Mon expérience avec Abyss ? Un mélange d’apprentissage, d’erreurs, et de moments de gloire volés par un adversaire plus malin. Mais c’est ça aussi, le plaisir du jeu : se confronter à plus fort, apprendre, et revenir, encore, pour tenter de devenir le roi des Abyss.

TL;DR: Abyss, c’est bien plus qu’une bataille de points : c’est un voyage dans les abysses des choix stratégiques, des paris risqués et des mécaniques aussi fluides que les courants marins. Si vous aimez les jeux à deux qui ne pardonnent pas l’hésitation, jetez-vous à l’eau !