Protéger les cartes de jeux de société
Ark Nova

⌛ Durée moyenne : 90-150 min
👥 Nombre de joueurs : 1 à 4
🎯 Détails des cartes :
🔢 Quantité : ~255
📏 Taille : 63 x 88 mm
🛡️ Sleeves recommandés :
➔ Standard TCG (Philibert)
➔ Standard TCG (Amazon)
➔ Dragon Shield Premium (Amazon)
🔢 Quantité : ~20
📏 Taille : 63 x 88 mm
🛡️ Sleeves recommandés :
➔ Standard TCG (Philibert)
➔ Standard TCG (Amazon)
➔ Dragon Shield Premium (Amazon)
🔢 Quantité : ~5
📏 Taille : 80 x 120 mm
🛡️ Sleeves recommandés :
➔ Type Dixit (Philibert)
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Ark Nova : Mon zoo rêvé entre stratégie, gestion… et imprévus !
J’ai un aveu à faire : au fond de moi, j’ai toujours rêvé d’ouvrir un zoo – mais pas n’importe lequel ! Un parc animalier où chaque décision compterait, où l’on jongle avec les enclos, les partenaires scientifiques et la sauvegarde d’espèces fascinantes… Voilà ce que m’a offert Ark Nova. Franchement, je ne pensais pas qu’on pouvait passer du rêve d’enfant à une immersion aussi grinçante et stratégique, entre rires, sueurs froides et (parfois) l’amère expérience de perdre SON panda faute de crédits.
Quand gérer un zoo devient un casse-tête (presque) authentique…
Un jeu, plusieurs façons de s’y plonger
Ark Nova, c’est ce genre de jeu qui ne laisse pas indifférent. On peut y jouer seul, à deux, trois ou quatre. Oui, même en solo, c’est possible. J’ai testé, et franchement, la tension reste là. Le jeu est conseillé à partir de 14 ans. J’avoue, ce n’est pas pour les plus petits. Il y a de la gestion, des choix, des dilemmes. Et puis, la durée… On ne va pas se mentir, il faut prévoir un peu de temps devant soi.
- Nombre de joueurs : 1 à 4
- Âge conseillé : 14 ans et plus
- Durée d’une partie : 90 à 150 minutes
Le plateau personnel : symétrie ou asymétrie ?
Ce qui m’a frappé, c’est le plateau personnel. Au début, tout le monde part sur un pied d’égalité. Symétrique, donc. Mais si on veut pimenter un peu, on peut choisir la version asymétrique. Là, chaque joueur a ses propres avantages, ses petits défauts aussi. C’est un peu comme si chacun gérait un zoo dans une région différente, avec ses propres contraintes. J’aime bien cette idée. Ça casse la routine, ça force à s’adapter.
Construire, accueillir… et penser à la conservation
On ne fait pas que poser des tuiles ou collectionner des animaux. Non, Ark Nova va plus loin. On construit des enclos, on accueille des espèces variées, mais il y a surtout cette notion de projets de conservation. C’est là que tout se joue, ou presque. Il ne suffit pas d’avoir le plus beau zoo, il faut aussi penser à l’avenir des animaux. Relâcher certaines espèces, participer à des projets mondiaux… C’est un vrai casse-tête, parfois. Et je me surprends à hésiter : est-ce que je garde ce panda pour attirer les visiteurs, ou est-ce que je le relâche pour marquer des points de conservation ?
Deux pistes, une course… et une fin inattendue
Ce qui m’a vraiment marqué, c’est la façon dont la partie se termine. Pas de décompte classique, pas de tour final annoncé à l’avance. Non, ici, on a deux pistes : l’attrait et la conservation. Chacune avance à son rythme, selon nos choix. Et puis, à un moment, elles se croisent. C’est là que tout s’arrête. Un peu brutal, parfois. Mais ça met une vraie pression.
« Ces deux pistes vont être représentées par des marqueurs qui vont voyager chacun dans un sens et au moment où il se croisent cela met fin à la partie… »
En résumé, Ark Nova c’est…
- Un jeu de gestion profond, mais accessible dès 14 ans
- Des parties longues, parfois intenses (90 à 150 minutes, ça passe vite… ou pas)
- Un plateau qui évolue, symétrique ou asymétrique, selon l’envie
- Des choix à faire entre développement, conservation et attrait
Parfois, je me demande si je ne préfère pas la version asymétrique. Ou alors, c’est juste l’envie de changer. En tout cas, impossible de tout prévoir. Il y a toujours un imprévu, une carte qui tombe mal, un projet qui chamboule tout. C’est ça, Ark Nova. Un vrai casse-tête, mais on y revient, encore et encore.
Actions à la carte : Le cerveau qui turbine, les choix qui piquent !
Un menu de cinq actions, mais jamais le même goût
Dans Ark Nova, on a tous le même plateau d’actions. Cinq cartes, cinq possibilités à chaque tour. Animaux, cartes, constructions, mécènes, associations… Facile à retenir, mais pas si simple à maîtriser.
Je me souviens de ma première partie. J’ai cru que choisir une action, c’était juste une question d’envie. Mais non, pas du tout. Chaque action dépend de sa position sur la piste, et donc de sa puissance. Ça change tout.
Les 5 actions principales :
- Animaux : Accueillir de nouveaux pensionnaires, mais attention au coût et aux prérequis.
- Cartes : Piocher, échanger, renouveler sa main. Parfois vital pour débloquer un combo.
- Constructions : Agrandir son zoo, placer des enclos, optimiser l’espace.
- Mécènes : Attirer des sponsors, gagner des bonus immédiats ou à long terme.
- Associations : Coopérer, obtenir des avantages uniques, grimper sur la piste d’association.
La puissance, ce petit détail qui change tout
Chaque carte action a une force, de 1 à 5, selon sa position. Plus elle est à droite, plus elle est puissante. Mais dès qu’on l’utilise, elle retourne tout à gauche… et hop, elle redevient faible.
Ça paraît simple, mais en vrai, c’est un vrai casse-tête. Parfois, on rêve d’une action à 5, mais elle n’est qu’à 2. On hésite. On temporise. On peste un peu aussi.
Exemple : Je veux poser un animal rare, mais ma carte Animaux est en position 1. Impossible. Je dois attendre, ou faire une autre action pour la faire remonter.
Le système de rotation : plaisir ou torture ?
Ce système de rotation, c’est le cœur du jeu. On doit anticiper, planifier, parfois sacrifier une action faible pour en préparer une forte au tour d’après.
« Les cartes actions dont on disposons sont des ensembles de cartes… ce sont véritablement le cœur du jeu. »
On se surprend à calculer, à imaginer des enchaînements. On rate, on recommence. C’est frustrant, mais aussi grisant quand un plan fonctionne.
Des actions améliorables : la face violette, la tentation ultime
Et puis, il y a la possibilité d’améliorer ses actions. Retourner la carte, passer sur la face violette. Là, de nouveaux pouvoirs, des bonus, des options inédites.
- Une action Animaux qui permet de poser deux bêtes d’un coup ? Oui, ça existe.
- Une action Cartes qui offre plus de choix, ou qui permet de garder plus de cartes ? Aussi.
Mais il faut choisir. On ne peut pas tout améliorer. On hésite, on regrette, on jubile parfois.
Un casse-tête permanent… mais tellement satisfaisant
Gérer ses actions, c’est un peu comme jongler avec des balles qui changent de taille à chaque lancer. On planifie un coup d’éclat, on tente un combo, on improvise quand tout part de travers.
Parfois, on se dit que le jeu nous résiste. Mais c’est là, justement, que le plaisir opère.
Un zoo pas comme les autres : animaux rares, mécènes imprévisibles et conservation bien ficelée
Gérer un zoo dans Ark Nova, ce n’est jamais juste une histoire d’animaux mignons et d’enclos bien placés. On se retrouve vite à jongler entre badges, mécènes, bénévoles et projets de conservation. Chaque décision compte, parfois plus qu’on ne l’imagine au début. J’ai souvent cru que placer un animal rare suffirait à faire grimper ma popularité… mais non, il y a toujours une couche de stratégie en plus, un choix à faire qui peut tout changer.
La subtilité des enclos et des animaux
La gestion des enclos et des types d’animaux, avec leurs fameux badges, n’est jamais anodine. Parfois, il faut choisir entre accueillir un orvet commun européen – qui rapporte un badge de reptile et quelques points variés – ou réserver la place pour une espèce plus impressionnante. Mais attention, chaque animal a ses propres exigences : certains ne veulent que des enclos spéciaux, d’autres doivent être placés près de l’eau. On se retrouve à calculer, à hésiter, à se demander si on ne fait pas une erreur… et parfois, on en fait une.
Le dilemme de la conservation
Les projets de conservation, c’est un vrai casse-tête. Lâcher un jaguar contre des points ? Sur le papier, ça paraît génial. Mais il faut sacrifier un animal, perdre de la popularité, et espérer que le gain en vaille la peine. J’ai déjà regretté certains choix, surtout quand la concurrence avance plus vite sur la piste de conservation. On se retrouve à peser le pour et le contre, à se demander si on ne vient pas de ruiner sa stratégie pour quelques points de plus.
Mécènes, universités et bénévoles : la chaîne alimentaire… lucrative ?
Entre mécènes, universités partenaires et bénévoles, on se surprend à maîtriser la chaîne alimentaire… lucrative. Les mécènes apportent des bonus, parfois inattendus, qui changent la donne. Les universités ouvrent de nouvelles pistes, débloquent des badges, et les bénévoles facilitent certaines actions. Mais rien n’est jamais gratuit. Il faut savoir investir au bon moment, accepter de perdre un peu pour gagner plus tard. Parfois, je me dis que je gère plus une entreprise qu’un zoo.
Des pauses, des revenus… et des sueurs froides
Les phases de pause et de revenus sont comme des respirations. On souffle, on compte ses crédits, on regarde où on en est. Mais parfois, le rêve animalier tourne au cauchemar financier. Il suffit d’un mauvais choix, d’un animal trop cher, et tout s’écroule. On se retrouve à vendre, à sacrifier, à espérer que la prochaine phase sera meilleure. C’est un jeu d’équilibre, de prise de risque, où chaque action peut tout changer.
Les points d’attrait et de conservation sont distincts. Il ne suffit pas d’être populaire pour gagner. Il faut aussi penser à la préservation, à la diversité, à la stratégie à long terme. Comme le dit si bien la règle du jeu :
« Il s’agira donc de jongler avec ces différents objectifs et ces différentes couches de gameplay pour que vos pions de score se croisent lorsque c’est le cas… »
En fin de compte, Ark Nova, c’est un zoo pas comme les autres. On y apprend à faire des choix, à accepter les imprévus, à savourer les petites victoires comme les grandes. Parfois, on gagne. Parfois, on apprend. Mais on ne s’ennuie jamais.